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Perskindol Swiss Epic

11-16 septembre 2018 Bettmeralp, Grächen, Zermatt, Valais


Premiers de la catégorie mixte en 22h06, avec une belle avance de 51 minutes sur nos poursuivants

Etape 1 : 1ers, en 4h20'03''
Etape 2 : 1ers, en 5h01'09''
Etape 3 : 1ers, en 4h25'20''
Etape 4 : 1ers, en 4h32'57''

Etape 5 : 1ers, en 3h47'07''

Swiss Epic 2018, une aventure sur les sentiers haut-valaisans, 5 jours de vtt en compagnie de Jérémy Huguenin.

Lundi 10 septembre, nous montons dans le train à Neuchâtel, vélo sous un bras, valise dans l'autre main, le reste sur le dos, direction Lausanne, Brig, Mörel et Riederalp. Nous prenons possession de notre chambre d'hôtel, déposons tout notre bardat et partons nous dégourdir les jambes. La vue sur le glacier est phénoménale. Il fait beau, le terrain est sec, nous prenons notre pied. Après une petite reconnaissance d'un morceau de la descente du lendemain, nous plongeons sur Bettmeralp pour les inscriptions. Retour à l'hôtel qui se trouve à 3 kilomètres de là. Douche, quelques bricoles, il est presque 18h, nous reprenons nos bécannes pour nous rendre à nouveau à Bettmeralp pour l'acceuil des coureurs et le briefing de la semaine. 19h, retour à Riederalp, 19h30 souper, 21h30 dodo.

 

Mardi 11 septembre, Bettmeralp - Bettmeralp, 63km, 2700 d'ascension

C'est le début des choses sérieuses. Les départs ne sont pas trop matinaux, divisés en plusieurs vagues. Tout d'abord les équipes licenciées (hommes et femmes), puis les autres  suivant une estimation de vitesse que nous avions dû donner lors de l'inscription. Je ne me souviens plus ce que je leur avais dit, mais nous nous retrouvons dans le groupe B, départ 8h50. 15 équipes mixtes au départ. Deux sont dans le groupe A qui part à 8h40, (Susanne Tanner / Norbert Amgarten et Hannah Kölling / Benjamin Michael...) deux sont à nos côtés dans le groupe B (dont une équipe de Nouvelle Zélande), les autres partent plus tard. Difficile de savoir ce qu'il va se passer. Consciente qu'il me faut être en forme dès le début, je prends un déjeûner léger vers 5h30. Préparation des vélos et de l'équipement, petit échauffement en direction de la ligne de départ, et nous nous retrouvons dans notre zone vers 8h30. Tout va bien. Concentrés mais détendus, nous sommes impatients de nous élancer. 8h50, pile à l'heure, c'est enfin parti. Les choses commencent à se dessiner rapidement, et dès la première montée nous parvenons à prendre un peu d'avance sur nos adversaires. Je ne réfléchis pas trop et suis Jérémy au mieux. Il m'encourage, je donne tout ce que je peux et nous basculons en tête de notre groupe dans la première descente. Elle est un peu technique, mais je suis à l'aise. Notre tactique est simple : Lui devant, moi derrière, ce qu'il passe .... je passe. Pas besoin donc de réfléchir. Nous refaisons un passage sur les hauts de Bettmeralp avant de plonger vers la pleine. Longue descente magnifique dans la forêt, seuls au monde :-)

Passé le premier ravitaillement dans la région de Fiesch, nous commençons à rattrapper des équipes parties 10 minutes avant nous dans le groupe A. Tout à coup, après environ 2 heures de course, dans une montée régulière, nous apercevons Norbert et Suzanne au loin. Déjà ?!! Minute après minute, nous nous rapprochons, et c'est là que nous nous rendons compte pour la première fois que Madame est accrochée au bras de Monsieur. Il est interdit de se tirer avec un moyen mécanique, mais toute aide n'est apparemment pas exclue. Malgré cela, nous continuons à leur reprendre petit à petit du terrain. D'après le profil du parcours, nous devrions arriver très bientôt à une descente. Jérémy me regarde, et les yeux plein de malice, il me dit ... "Accroche-toi !!!". Je n'hésite pas, choppe son bras, et nous couvrons les 100 mètres qu'il nous manquait en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Une fois juste derrière, je lâche, me mets en danseuse, accélère et nous les enfumons en nous marrant intérieurement. Je tiens les watts le temps qu'il faut pour rejoindre le haut de la descente, et nous nous envolons, super contents du tour que nous venons de leur jouer. Il ne nous faudra que quelques kilomètres de plus pour également passer l'équipe mixte allemande qui vient de s'arrêter à cause d'une crevaison. Je n'en reviens tellement pas, que je manque de peu de finir le nez dans un arbre.

Nous poursuivons notre route. L'étape se termine par une longue ascension de 1000 mètres de dénivelé qui nous ramène à Bettmeralp. C'est long, c'est dur, nous n'avançons pas très vite, mais à force de coups de pédale, nous rejoignons l'arrivée, souriants et contents. 13 minutes plus tard, les Allemands arrivent. Madame s'écroule sur le sol, crampée et épuisée. Norbert et Suzanne apparaissent peu après, celle-ci dans un guère meilleur état, fatiguée, et les deux genoux amochés. Pas de surprise chez les couples partis après nous. Nous gagnons donc l'étape du jour. Arrivée à Bettmeralp, douche à l'hôtel à Riederalp, briefing à Bettmeralp, souper et dodo à Riederalp. Quel bal. Il nous faut chaque fois environ 10 minutes pour nous rendre d'un lieu à l'autre. Heureusement qu'il ne pleut pas.

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Mercredi 12 septembre, Bettmeralp - Grächen, 77km, 2700m d'ascension

Vu notre résultat de la veille, nous partons maintenant dans le groupe A, quelques minutes après les licenciés. Nous sommes donc les 3 premières équipes mixtes à nous élancer en même temps. La mission du jour est simple, rester et finir devant :-) Nouveau petit-déjêuner dans ma chambre vers 5 heures, échauffement, ligne de départ 15 minutes avant le coup de pétard. La routine quoi :-) Nous commençons l'étape sur le chemin par lequel nous étions arrivés la veille. Le groupe s'étire au fil des kilomètres et je donne mon maximum pour rester aux avant-postes. Nous sommes assez performants à la descente pour vouloir être devant. Au prix de quelques efforts plutôt conséquents, nous basculons presque dans les premiers. Les mixtes en tous cas sont derrière. Nous prenons un plaisir fou à tournicoter dans la forêt. Hier s'était 1000 mètres de montée, aujourd'hui 1000 mètres de descente. Juste incroyable. Nous roulons vraiment bien. Après un moment, 2 gars apparaissent devant nous. Nous espérons secrètement ne pas rester trop longtemps coincés derrière eux. Il nous faudra trouver la bonne oportunité pour les dépasser. Jérémy devant moi n'est plus qu'à quelques mètres du brésilien. Prêts à ralentir, c'est tout surpris que nous le voyons faire un gros soleil dans le talus. Après nous assurer qu'il se relève sans mal, nous dépassons son coéquipier arrêté et ne pouvons que rire des ondes que nous avons inconsciemment dû leur envoyer. Même pas besoin de demander, ils se sont poussés !!! :-)

Fin de la longue descente, nous partons pour une bosse en direction du Langenthal. La route est régulière. Jérémy me regarde et me dit "Et si on faisait aussi le taxi ? Tu t'accroches à moi, on avance plus vite, et on assure définitivement le coup en vue des prochains jours". Je réfléchis une seconde, me dit que c'est une assez bonne idée, pose ma main au creux de son coude, et c'est parti. Rebelotte pour la bosse qui suit. Je fatigue un peu, mais j'ai maintenant un soutien considérable. Nous rejoignons la plaine, puis Viège avant de nous élancer dans la vallée qui nous mène à St-Niklaus. Le chemin est irrégulier le long de la voie de chemin de fer, avec de petits bequets qui me scient les jambes. C'est long et y'en a marre. Nous attaquons la dernière montée vers Grächen en nous réjouissant d'y être bientôt. Il reste dix kilomètres principalement de montée et j'ai définitivement pris un abonnement à la compagnie "Hugui Taxi". Nous atteignons la ligne d'arrivée. Deux personnes viennent immédiatement prendre nos vélos pour aller les nettoyer. Nous soufflons un peu avant de nous rendre au ravitaillement final. L'idée est d'y reprendre des forces et d'attendre gentiment l'arrivée de nos adversaires pour voir quel écart nous avons réussi à créer. Eh ben ... on n'a même pas le temps d'atteindre les gâteaux qu'ils sont déjà là. Au final, 3 toutes petites minutes, malgré nos efforts et le taxi. Quelle déconfiture :-( Vu la course que nous avons faite, ce sont eux qui se sont plantés le premier jour. La suite risque d'être beaucoup plus serrée que prévue. Du coup, après nous être installés dans notre nouvel hôtel, nous soignons la récupération avec massage, compex, bonne nutrition et repos en vue de la bataille du lendemain. 18h remise des prix et briefing, 19h souper, 21h dodo.

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Jeudi 13 septembre, Grächen - Grächen, 71km, 2850m d'ascension

Dès le réveil, nous sommes au taquet. Nous comptons faire fort aujourd'hui et retrouvons notre vrai mode "compétition". Même routine jusqu'à la ligne de départ. Les jambes semblent être bonnes. Durant l'échauffement, je reconnais le premier kilomètre de course. Le peloton sera encore groupé lorsque nous aurons à bifurquer dans un single dont les premiers mètres se feront à pied. Bouchon garanti. Il nous faut donc être devant. Dès le coup de pistolet, je pars comme une malade. Heureusement, la pompe répond bien. Nous faisons très vite un joli trou avec les deux autres équipes mixtes et sommes assez à l'avant du groupe. Mais comme prévu, nous perdons un temps précieux dans le single. Pas trop grave, je repars sur les chapeaux de roue. A peine le chemin plus large, Jérémy remonte à mes côtés et je m'accroche à lui. Il nous faudra être efficaces ... Le duo Suzanne/Norbert ne font qu'un et sont juste derrière. Nous avançons très vite, je suis à coin, et nous plongeons bien en tête dans la longue descente jusqu'au fond de la vallée. Un single magnifique, vrai moment de bonheur à VTT. Le reste de l'étape se résume à "concentration et efficacité". La forme est là, nous commençons à être bien rôdés et ne perdons pas une seconde. Dès que je peux, je m'accroche, si ce n'est pas assez large, je pédale au mieux, mais quoi qu'il en soit, je suis à bloc. Je réalise qu'avec le taxi, ce n'est de loin pas plus facile ... c'est juste moins long :-) Au fil des kilomètres, je commence à sentir la fatigue. Les relances deviennent difficiles, et je fais bien marrer Jérémy lorsqu'il me faut plusieurs minutes pour retrouver mon rythme de croisière. Les jambes coincent, mais le moral est là, du coup j'en rigole aussi ! Malgré tout, nous profitons de cette belle étape qui sera le terrain des Mondiaux VTT de l'an prochain. Les paysages sont un peu moins spectaculaires que les jours précédents, mais la météo est toujours magnifique et la journée se déroule à merveille. Nous rejoignons la ligne d'arrivée avec le sourire. Je suis cuite, mais très fière. Une course sans penser au lendemain, qui nous permet cette fois de bien mettre les voiles au général. Nous sommes maintenant 25 minutes devant.

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Vendredi 14 septembre, Grächen - Zermatt, 63km, 2250m d'ascension

Nouvelle étape de transition pour rejoindre Zermatt, notre destination finale. Je ne me souviens plus trop pourquoi, mais nous repartons très fort. Peut-être parce que nous prenons goût à être à l'avant dans les descentes :-) Je suis assez étonnée de voir que ma pompe réagit encore plutôt bien. Nous en profitons pour nous échapper. Il a plu pendant la nuit et la température est plus fraiche. Mais le terrain est à peine humide dans la forêt. Nous rejoignons Täsch assez rapidement. S'en suit une longue montée de près de 1000 mètres de bosse. Au début, c'est goudronné et notre rythme est décent. Mais je paie mes efforts de la veille et commence à vraiment fatiguer. La portion suivante est un chemin forestier raide et sans fin. Nous n'en voyons pas le bout. Par chance, nous avions compter les virages sur la carte avant de partir. De quoi ne pas déprimer trop gravement en route.

Après plus d'une heure de montée, nous atteignons enfin l'Europaweg, sentier panoramique qui relie Grächen à Zermatt. Nous sommes toujours un peu dans les nuages et ne pouvons malheureusement pas profiter de la vue. Alors mes yeux restent sur le chemin et devant moi, je me rends compte que nous revenons sur une des équipe féminine du podium. Des pros. A la fin du chemin, je suis dans leurs roues. Jérémy est quelques dixaines de mètres derrière moi. Je prends de l'élan dans un petit bout de descente et relance à fond dans les 50 mètres de chemin forestier montant qui suit. Elles sont assises, presque arrêtées, et ne voient passer qu'un courant d'air vert :-) Ni une ni deux, Jérémy fait de même, lâche le gars qui était dans sa roue, passe les deux demoiselles et me rejoint un grand sourire aux lèvres. Elles seront certainement devant au final, mais là, ces quelques secondes, c'était simplement jouissif :-). Toute galvanisée par cette remontée, je file à coin jusqu'au ravitaillement un kilomètre plus loin. Je passe sans vraiment m'arrêter et bascule dans la descente, oubliant que c'est Jérémy qui rempli mon bidon. Du coup, il doit lui aussi s'élancer dans le parcours de 4X, mais lui n'a qu'une main pour passer les sauts :-) Un défi à la hauteur du pilote. Je l'attends tout de même au sommet du flow trail suivant. Tout neuf, pas encore inauguré, 12 minutes de virages relevés à en avoir le tournis

Nous passons une première fois à Zermatt. Reste une petite dernière bosse de 500 mètres de dénivelé à avaler, juste pour le plaisir. Je suis plus ou moins à bout. Jérémy en a même la gentillesse de pousser mon vélo lorsque nous montons à pied le long des pistes de ski. Je vous dit ... un vrai gentleman :-)

Zermatt, récup, massage, briefing, souper, dodo ...

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Samedi 15 septembre, Zermatt - Zermatt, 57km, 2050m d'ascension

Dernière étape de notre périple. Le ciel est un peu couvert au moment du départ, mais la météo devrait vite devenir splendide. Nous avons 45 minutes d'avance et ne sommes pas vraiment pressés. Nous décidons de rester la première montée avec Susanne et Norbert. Dans ma tête, je pensais que vu les écarts, ils allaient lever le pied également. Que nenni. A peine parti, ils fusionnent. Je reste un moment dans leurs roues, mais comme la discussion n'est pas au rendez-vous, je me dis que finalement, autant partir devant et avaler les kilomètres sans trainer. Nous aurons ainsi plus de temps pour savourer la vue une fois dans les hauteurs. Première montée, jolie descente, un peu de plat sans s'exciter et c'est le premier ravitaillement. Nous n'avons pas forcé et ils sont juste derrière. Il n'y a pas vraiment de lutte au programme, mais l'esprit de compétition ne se mettant pas facilement de côté, nous avons assez envie de gagner cette étape également. La seule difficulté du jour est une bosse de 1000 mètres de dénivelé. Un tiers de goudron, un tiers de chemin blanc et un tiers de single raide mais splendide. Une progression régulière nous amène au sommet sans grande difficulté. Je suis certe fatiguée, mais la vue de la Fluealp au sommet me donne l'énergie nécessaire pour avancer. Un petit selfie avec le Cervin, une dernière portion de chemin blanc où Jérémy s'improvise caméraman, un dernier ravitaillement qui offre pour le gag du Toblerone :-) et nous nous élançons dans la dernière descente de la semaine, plus de 10 kilomètres de plaisir qui nous ramène à Zermatt et au titre final.

Mes mercis vont aux organisateurs et bénévoles pour leur travail et leur encouragements; à Scott pour son Spark Contessa à toute épreuve et aux Cycles Prof à St-Blaise qui en prenne soin au court de la saison; à Groozig, Maiday, Îris et Almondgy qui me fournissent l'énergie nécessaire pour avancer; et par dessus tout à l'équipe du Fitness Maréchal qui me supporte, m'entraîne et m'encourage au fil des jours et des années. Cette semaine aux côté de Jérémy a été un succession de moments forts, d'autant plus beaux qu'ils étaient partagés. Merci à lui pour sa présence, sa patience et son enthousiasme communicatif !!

Et bravo à tous les concurrents qui ont pris part à cette aventure hors norme :-)

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